Tempête dans un verre d'eau: La Financial Times de Londres s'inquiète du futur de l'économie espagnole, gonflée par une explosion des prix de l'immobilier: FT.com / Comment & analysis / Columnists - Wolfgang Munchau: Spain has reason to quit euro.
C'est vrai que, pendant le régime du PP d'Aznar, le gouvernement espagnol, moyennant dérégulation, a permis une inflation galopante qui a fait disparaître ses avantages de salaires basses dans la compétition économique en Europe. Le refus de plusieurs pays de l'Eurozone à compléter la fusion de leurs économies par la monnaie unique, par une harmonisation de leurs politiques économiques, l'a rendu possible.
Il est vrai aussi, qu'un rétablissement de l'économie espagnole passera par une adaptation douloureuse des revenus salariaux aux capacités réelles de son parc de production.
Mais, comme l'auteur de cet article le constate lui-même, tout se déroulera en toute vraisemblabilité au sein de la zone euro, et non pas au-dehors.
Mais l'apparition d'une telle spéculation dans un périodique sérieux, nous amène encore une fois à nous rendre compte de ce manque fondamental en Europe d'une harmonisation politique des politiques économiques à l'intérieur de la zone euro. Ce manque se fera sentir encore davantage, quand d'autres économies nationales, comme la tchèque, la polonaise ou la slovène se porteront candidat à l'adoption de la monnaie unique. La Banque européenne de Francfort ne peut s'occuper que de l'inflation et du développement de la balance des revenus/dépenses nationaux. Souplesse, correction des politiques, apprivoisement des booms ne peuvent sortir que d'une politique d'équilibre, imposée au niveau européen de l'Eurozone.
Il est urgent que la Grande Bretagne vienne apporter son appui et la force de son économie dans l'Eurozone.
20 février 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire